La Nuit
des Eglises

1.Le Couronnement d’Epines

La Couronne d’épines : instrument de supplice et de dérision (suite)

ALTDORFER, Polyptique de Saint Florian près de Linz

« La couronne d’épines, écrit Hurs von Balthasar, lui est enfoncée dans la tête, jusqu’à ce qu’elle soit accrochée dans la chair et les os ».

Toute la torture se concentre sur la tête du Sauveur : torture du crâne et de la tempe pour humilier jusqu’au bout le Roi des Juifs. Cette toile d’Altdorfer (un des 8 panneaux du Polyptique de Saint Florian, que l’artiste consacre à la Passion du Christ :1518) traduit toute la violence de la scène : la couronne est enfoncée à l’aide d’un bâton avec une grande cruauté.

« Gravure de Dürer »
DÜRER, Passion de l’Albertina, vers 1495

Cette gravure sur bois de Dürer illustre ces mêmes réalités : brutalité et dérision. Le graveur manie son burin avec dextérité et sens du détail. Les deux pans du manteau royal sont rapprochés par un fermail et le bourreau de gauche tient une marotte, ornement du sceptre grotesque du fou du roi.

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