En signe de dérision, les soldats du gouverneur romain
« ayant tressé une couronne avec des épines, la placèrent sur la tête du Christ en disant : Salut, roi des juifs »
Matthieu 27, 29, Jean19, 2, Marc 15, 17.
D’abord vénérée à Jérusalem, de nombreux récits de pèlerins au IVe siècle ont fait état de l’existence de la Sainte Couronne.
En 409, Saint Paulin de NOLE la mentionne parmi les reliques sacrées de la Basilique du Mont Sion à Jérusalem.
Ce sont ces mêmes reliques qui sont transférées au VIIe siècle à Byzance, dont la Sainte Couronne, dans la Chapelle impériale, pour les mettre à l’abri des pillages perses puis arabes.
En 1238, Saint Louis l’acquiert auprès de l’empereur latin de Constantinople, BEAUDOIN II, pour la somme de 135 000 livres.Il fait construire spécialement à Paris la Sainte Chapelle et l’y installe en 1248.
Déposée durant la Révolution à la Bibliothèque Nationale, elle sera remise, à l’occasion du Concordat de 1801 au Trésor de la cathédrale Notre Dame.
Désormais,
chaque premier vendredi du mois, tous les vendredis du Carême et le Vendredi Saint, elle est présentée à la vénération des fidèles.
*Il s’agit d’un simple cercle de jonc marin tressé, de 21 cm de diamètre.
Les longues et dures épines qui y étaient fichées ont aujourd’hui disparu, données, à divers sanctuaires, aux couvents français ou du Monde, par les empereurs de Constantinople et les rois de France.