APRES Jésus-Christ
177 ANS (apr. J.C.)
Saint IRENEE, une filiation proche du Christ : disciple de St Pothin, disciple de St Polycarpe, lui-même disciple de St Jean.
A NOTER : Irénée, dont le nom signifie Paix, est né à Smyrne (Izmir) en Asie Mineure. En 177, il arrive à Lyon, la capitale des Gaules, dont il devient l’évêque. Ecoutons cette citation où il rend indissociable le matériel et le spirituel.
« Je le sais, cher Marcien, ton cœur est rempli de cette ardeur pour chercher Dieu… Un corps pur n'est pas utile, si la vérité n'est pas dans l'âme. En effet, l'âme et le corps partagent la même joie et ils ne font qu'un pour conduire l'homme à Dieu. »
> Vitrail de Jean-Baptiste BARRELON-Josephus VEYRAT et BESSAC, Grigny, 1859 (abside coté gauche)
La présence tutélaire d’Irénée s’explique : lors de la construction de l’Eglise, Saint-Etienne faisait partie du Diocèse de Lyon
A NOTER : mitre sur la tête, en gants blancs (le blanc est symbole de la foi), il tient la crosse, attribut de l’évêque qui rappelle la houlette du berger, l’or exprime la richesse de la spiritualité.
11. 325 ANS (apr. J.-C.)
La Trinité / Credo du Concile de Nicée
> Dans le Nouveau Testament:
« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant
au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.
Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde » Mt
28,18b-20
> Mais la première systématisation de la doctrine de la Trinité remonte au Concile de Nicée en 325 après Jésus-Christ.
Il s’agissait notamment de réfuter la fausse christologie du prêtre Arius, qui niait la divinité du Christ.
Extraits de la confession de foi, Le CREDO :
Je crois en un seul Dieu, le Père tout puissant,
créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible,
Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ,
le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles
Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel;
Je crois en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie;
il procède du Père et du Fils. Il a parlé par les prophètes.
> Architecture d’Etienne BOISSON, 1856-1859 (nef, Coupoles Trinitaires)
A NOTER : Chaque coupole est éclairé par 12 fenêtres : 12 apôtres, 12 tribus d’Israël, nombre idéal : 3x4, symbole de l’Eglise.
12. 1230 ANS (apr. J-C)
« Saint Antoine de Padoue et l’Enfant »
(1195 Lisbonne / 1231 Padoue), prêtre franciscain, théologien, prédicateur, déclaré Docteur de l'Église en 1946.
A NOTER : « Une nuit, frère Antoine vit un très bel enfant apparaitre sur son livre, qui, avec une grande familiarité,
se mettait entre ses bras, Antoine, stupéfait, l’embrassait et se réjouissait avec lui,
sans pouvoir ôter les yeux de ce visage plein de grâce : C’était l’Enfant Jésus »
> Statue manufacturée du XIXème (bas coté gauche)
13. 1213 ANS (apr. J-C)
a. « Saint Dominique et le Rosaire »
(1170 Caleruega, Espagne / 1221 Bologne, Italie), fondateur de l'ordre des frères prêcheurs appelés « les dominicains »
> Peinture non signée, du Couvent des Dominicaines de St-Etienne ? (Chapelle de la Sainte épine et du Magnificat)
A NOTER : C’est Dominique qui fit de ce culte particulier une prière universelle de l'Église.
En 1213, au terme de 3 jours de prière, il aurait reçu le Rosaire pour convertir les toulousains adeptes du dualisme cathare.
(le monde divisé en deux : matériel et spirituel)
Le Rosaire, soit 3 chapelets, comporte 150+3 « Je vous Salue Marie », en référence aux 150 Psaumes.
A NOTER : Encadré de1877, Le Magister General des Dominicains a confié à cette Eglise, la Mission de Réciter le Rosaire.
1239 ANS (apr. J.-C.)
b. « Louis IX, la Couronne d’épines » / Mat 27, 28-29 / Marc 15,17-18 / Jean 19, 2-3
« Ils lui ôtèrent ses vêtements, et le couvrirent d'un manteau écarlate. Ils tressèrent une couronne d'épines, qu'ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite; puis, s'agenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant:
Salut, roi des Juifs! Et ils crachaient contre lui, prenaient le roseau, et frappaient sur sa tête.… »
> Reliquaire de Thomas-Joseph ARMAND CAILLAT, Lyon1880 (Chapelle de la Sainte épine et du Magnificat)
A NOTER : 1239, la Sainte Couronne arrive en France Saint Louis, St Louis détacha lui-même une Epine, qu’il adressa au Chapitre du Puy, et rédigea un manuscrit d’envoi. C’est cette Epine et ce Manuscrit qu’abrite aujourd’hui ce Reliquaire.
1610 ANS (apr. J-C.)
c. « St François de SALES et la Visitation »
(1567 château de Sales près d’Annecy / 1622 à Lyon, évêque de Genève, docteur de l'Église, auteur de « l'Introduction à la vie dévote »
«
Le bruit fait peu de bien,
le bien fait peu de bruit. »
« Soyez patient avec tout le monde, mais surtout avec vous-même. »
> Peinture de J. ROSSETTI VALENTINI, Saint-Etienne 1825 (Chapelle de la Sainte épine et du Magnificat)
François de SALE fonde, avec Jeanne de CHANTAL l’ordre de la Visitation, en 1610, dans une modeste maison à Annecy.
Le 13éme Monastère de la Visitation Sainte Marie, fût celui de Saint-Etienne (ici même), inauguré en 1622, année de sa mort.
> Bois Peints : « la Colombe transpercée » « l’Enfant et le mal » « la barque de l’Eglise » « la mer apaisée » (Sacristie)
14. 1675 ANS (apr. J.-C.)
APPARITION et MESSAGE du Christ aux Hommes « Le Sacré Cœur de Jésus »
François de SALES avait annoncé : « Le Sauveur mourant nous a enfantés par l’ouverture de Son Sacré Cœur »
C’est au monastère de la Visitation de Paray-le-Monial, fondé en 1626, que sœur Marguerite-Marie ALACOQUE (1646-1690) eut les trois « grandes » apparitions du Cœur de Jésus :
« Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour. … Mon divin Cœur ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu’il répande ses grâces sanctifiantes et salutaires, et qu’il se manifeste par ton moyen,
Je demande qu’une fête particulière, soit instituée pour célébrer mon Sacré Cœur.
Les personnes qui propageront cette dévotion, auront leur nom inscrit dans mon Cœur, et il ne sera jamais effacé »..
Elle sera béatifiée le 18 septembre 1864 et canonisée le 13 mai 1920
En1856, le pape Pie IX, à la demande des évêques français, étend la fête du Sacré-Cœur à toute l'Église catholique.
Il l'inscrit ainsi au calendrier liturgique universel. Le mois de juin lui est consacré
> Statue manufacturée du XIXème (Chapelle du Sacré Cœur, bas coté droit)
15. 1854 ANS (apr. J.C.)
« Dogme de l’Immaculée Conception »
Dés 431, Le concile d'Ephèse (Turquie actuelle), déclare « Marie, Mère de Dieu, toute sainte, que le péché n'a pu toucher »
Au XIXème, le Pape Pie IX, sollicité de divers côtés pour que l’Église se prononce solennellement, consulte tous les évêques du monde,
Le 8 décembre 1854, Le dogme est proclamé : « Nous déclarons, que la Bienheureuse Vierge Marie dès le premier instant de sa conception, par grâce et par privilège spécial de Dieu tout-puissant, …fut préservée de toute tache du péché originel… »
> Sculpture en marbre d’Anselme DE CARLI 1868 (Tympan porte Ouest) (*)
A NOTER : Une Vierge à l’enfant , remet à sa droite un Rosaire à Saint Dominique, à sa gauche le Pape, dépose sa tiare à ses pieds, la tiare pontificale à triple couronne, symbolisant, les 3 pouvoirs : d'Ordre sacré : en tant que successeur de saint Pierre , de Juridiction : en vertu du don des Clefs, de Magistère : comme Docteur suprême de l'Église
A NOTER : Le Dogme de l’Immaculé Conception, 1854, avait juste 3 ans lors de la construction de l’Eglise, 1857-1860
16. 1950 ANS (apr. J-C)
« Dogme de L’Assomption, la Dormition chez les orthodoxes » / fête mariale qui existe depuis quatorze siècles
A partir du XIXème siècle, des pétitions commencent à affluer à Rome pour que soit officiellement défini le dogme de l’Assomption. De 1854 à 1945, huit millions de fidèles écriront à Rome en ce sens ! (soit 241 lettres par jour pendant 91ans !)
Face à ces demandes répétées, Pie XII, par l’encyclique Deiparae Virginis (Vierge et Mère), publiée le 1er mai 1946, demande à tous les évêques du monde de se prononcer sur la question. 90 % des évêques y sont favorables.
Le Pape décide de proclamer solennellement le dogme de l’Assomption le 1er novembre 1950 (*)
> Grand Vitrail : Charles BORIE, Le Puy 1928 (bas coté gauche)
A NOTER : Il couta 10 000 francs ,soit 10 fois le prix d’un vitrail de taille moyenne.
Les parties manquantes ont été déposées en attente d’une restauration,
l’opération de sauvetage a été assurée par l’atelier Thomas VITRAUX de Valence.
17. 1931 ANS (apr. J.-C.)
APPARITION et MESSAGE du Christ aux Hommes « La Divine Miséricorde »
C’est au couvent polonais de Plock de la congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde qu’Helena KOWALSKA, 1905-1938, dite en religion sœur Faustine eu, en 1931,l’apparition de Jésus, comme le « Roi de la Miséricorde divine » :
« Je ne veux pas punir l’humanité endolorie, mais Je désire la guérir en l’étreignant sur Mon cœur miséricordieux.
J’ai ouvert Mon cœur, pour que toutes les âmes y puisent la vie, qu’elles s’approchent de cet océan de miséricorde avec une très grande confiance. Les pécheurs obtiendront justification et les justes seront affermis dans le bien »
Elle fût Béatifiée en 1993 et canonisée en 2000, à cette occasion, et selon la demande du Christ,
Jean Paul II institua la fête de la Miséricorde le premier dimanche après Pâques
> Icône de la Divine Miséricorde : par Eugeniusz KAZIMIROWSKI, 1934. (reproduction en taille réelle) (Absidiole centrale)
A NOTER : peint sous les indications de sainte Faustine,
A NOTER : Elle-même avait reçu cette demande du Christ :
« Peins un tableau selon l'image que tu vois, avec l'inscription : « Jésus, j'ai confiance en Toi ».
Le rayon pâle signifie l’eau, qui justifie les âmes ; le rayon rouge signifie le sang, qui est la vie des âmes.
Ces deux rayons jaillirent des entrailles de ma miséricorde, alors que mon Cœur, agonisant sur la Croix, fut ouvert par la lance… Heureux celui qui vivra dans leur ombre »