EXPOSITION

GRANDE CRECHE

du 20 décembre 2014 au 24 janvier 2015

Présentation

Dimention Historique

GRANDE CRECHE
SAINTE-MARIE DE LA VISITATION

Près de 4 siècles d’histoire
Entre le moment où la veuve MOLIN-REAL a formé le projet de réaliser à Saint-Etienne le 13ème monastère de la Visitation et aujourd’hui, 4 siècles se sont écoulés.
Au XVIIe siècle, l’avenir pour les femmes était binaire : le mari ou le mur (du couvent).
François de SALES imagine un ordre nouveau où ses moniales sortiront du couvent pour aller visiter les pauvres, les malades et les prisonniers. Ainsi, François de SALES aidé de Jeanne de CHANTAL, fonde l’ordre de la Visitation Sainte-Marie. En référence à la visite et à l’aide qu’apporta la Vierge Marie, elle-même enceinte, à sa cousine Elisabeth.
Le monastère stéphanois de la Visitation fut inauguré en 1622, l’année même ou mourut François de SALES.

Une église néo-byzantine
Les sœurs de la Visitation s’attachèrent à vivre et accompagner les heurs et malheurs de la ville et des habitants de Saint-Etienne.
Au XIXe siècle est fondée la paroisse Sainte-Marie, immense, jusqu’à Montreynaud.
En 30 ans, trois églises, toujours trop petites pour recevoir les fidèles, se succèdent.
L’actuelle et dernière église fut réalisée de 1857 à 1860 par Etienne BOISSON, architecte en chef de la ville, dans un style néo-byzantin.

Une crèche ancienne, heureusement conservée
A la fin du XIXe, le curé de Sainte-Marie de la Visitation dote son église d’une crèche paroissiale, grande, par ses personnages et par sa qualité.
Elle est réalisée sur la technique de personnages à corps de crin, tête, mains et pieds de cire, déjà en vigueur dans les périodes antérieures.
Au fil des décennies, la crèche s’abime, passe de mode, et finit par être remplacée par des personnages en terre cuite.
Toutefois, louable attention, le curé range les personnages dans d’immenses cartons et les stocke.
Dans les années 90, la crèche exhumée est confiée aux bons soins de l’atelier de restauration du père GALLO de Saint-Etienne.
Depuis, elle est, exeptionnellement, exposée.
Aujourd’hui,
les vêtements des personnages de la Sainte Famille, disparus au fil du temps, ont été reconstitués dans le style glorieux propre au XIXe siècle. Ils sont inspirés dans leurs couleurs et dans leurs matières des tableaux et statues de l’époque.
Particulièrement, pour l’enfant Jésus, de la mosaïque de la Nativité exécutée, sur un dessin de Jean-Marie MELCHIOR DOZE, par Gian Domenico FACCHINA, pour la basilique de Lourdes.